Être en possession d’un véhicule terrestre à moteur requiert la souscription à une assurance. Une règle valable autant pour les voitures que pour les motos. Ces deux couvertures ont la même finalité : couvrir contre les différents risques. Bien qu’elles aient le même fonctionnement, il existe des éléments qui les diffèrent l’une de l’autre notamment au niveau des garanties.
L’assurance auto : une obligation pour tous véhicules terrestres à moteur
L’assurance auto est une protection indispensable pour tous les propriétaires de voitures. Non seulement elle est nécessaire, mais en plus, elle est obligatoire conformément à ce qui est stipulé dans l’article L211-1 du Code des assurances. Néanmoins, la seule garantie à laquelle le conducteur ne peut échapper est la garantie de responsabilité civile. Son rôle est de prendre en charge les dommages corporels, matériels ou immatériels provoqués aux tiers que ce soit un piéton, un autre véhicule ou les passagers du véhicule et ceux d’un véhicule tiers. Sans cette protection, l’automobiliste responsable de l’accident devra répondre de ses actes. En cas d’accidents, le Fond de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAO) va s’occuper d’indemniser les victimes, mais il se retournera ensuite contre lui pour récupérer les fonds payés. Du point de vue de la loi, rouler sans assurance expose à de lourdes sanctions dont une amende de 3750 euros, une suspension voire une annulation de permis, un stage de sensibilisation à la circulation routière et une confiscation du véhicule.
Au niveau des formules d’assurance auto existantes, elles se déclinent en trois niveaux : l’assurance au tiers qui ne comporte que la garantie légale minimale à savoir la garantie de responsabilité civile, l’assurance intermédiaire qui propose la garantie de responsabilité civile, la garantie vol et la garantie incendie ainsi que quelques options au choix du conducteur et enfin l’assurance tous risques qui est la plus couvrante et la plus complète.
Afin de bénéficier d’une meilleure protection, l’automobiliste est libre de personnaliser son contrat en y ajoutant des garanties supplémentaires comme la garantie personnelle du conducteur, la garantie dépannage ou assistance 0 km, la garantie protection juridique ou encore la garantie dommage tous accidents. Augmenter le niveau de protection va substantiellement entraîner une hausse des cotisations de l’assurance dont le prix dépend aussi du modèle et de la puissance de la voiture, de son lieu de stationnement, des antécédents de conduite du conducteur ainsi que de son âge.
L’assurance moto et ses nombreuses particularités
L’assurance moto possède quasiment un mode de fonctionnement identique à l’assurance auto. Le motard doit disposer d’une garantie de responsabilité civile au minimum pour être en règle avec la règlementation. Il a aussi la possibilité de personnaliser son contrat en y incluant certaines garanties.
Comme la conduite de deux roues dispose de certaines spécificités, les assureurs proposent aussi des garanties adaptées à ce mode de locomotion. L’objectif est non seulement de couvrir les pilotes, mais aussi ses divers équipements. Ainsi, l’assurance peut proposer une garantie équipements qui couvre le casque, les bottes, les gants, les pantalons ou encore les blousons. Une indemnisation des selles, des pneus ainsi que des coffres est possible.
Par ailleurs, étant donné que les effets personnels sont davantage exposés au vol ou aux dommages, car ils sont placés dans le coffre, une garantie bagages est suggérée.
Les motards sont aussi très nombreux à vouloir disposer d’une garantie émeutes. Comme les motos peuvent être plus facilement dégradées ou visées lors de manifestations populaires ou de mouvements de foule, ils ont besoin de la meilleure protection possible.
Enfin, l’assurance moto peut aussi inclure une garantie intempéries connue également sous le nom d’assurance moto saisonnière. Elle permet aux propriétaires de n’être couverts qu’au minimum durant la saison de pluie ou en période de neige puis de disposer d’une protection plus performante à l’arrivée des beaux-jours.
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